Introduction de l’économie du pays
La République de Djibouti se trouve dans la Corne de l’Afrique au niveau du détroit de Bab el Mandeb reliant l’entrée Sud de la mer Rouge au golfe d’Aden et à l’océan Indien. Ancienne colonie française depuis 1862, le territoire a connu diverses appellations : Côte française des Somalis (CFS) de 1862 à 1967, puis Territoire français des Afars et des Issas (TFAI) jusqu’à la veille de l’indépendance, le 27 juin 1977.
Le pays couvre une superficie de 23 200 km2 et partage ses frontières avec l’Éthiopie, l’Érythrée et la Somalie. Il dispose de 372 km de côtes, ainsi que d’un espace maritime d’environ 7 200 km2.
Placé sur le rift africain, le territoire présente un relief contrasté. Le climat est de type désertique aride marqué par une faible pluviométrie et des températures généralement élevées. La couverture végétale est faible du fait de la rigueur du climat.
La République de Djibouti compte d’après le dernier recensement général de la population et de l’habitat 818 159 habitants (DISED, 2009) répartis sur une superficie de 23 200 km².
Tirant profit de la position géostratégique du pays, l’économie djiboutienne est une économie largement dominée par le service (80% du PIB). Le secteur primaire et le secondaire qui contribuent respectivement à 5% et 15% bénéficient de nombreuses politiques de réformes et de programmes d’investissements qui visent à rehausser leur contribution dans la création de richesse.
L’économie tire également profit d’une place financière dynamique et d’une monnaie nationale (Francs Djibouti) forte ayant une libre convertibilité avec le Dollar américain.
En 2018, le taux de croissance s’est affiché à 5,6% et le taux d’inflation maitrisé à 0,2%.
Planification & Programmation
La planification est pragmatique et vise principalement à déterminer les grandes orientations stratégiques, les politiques sectorielles, celles-ci étant définies en liaison avec les ministères techniques au sein desquels la planification sera renforcée (ressources humaines, développement rural, industriel et énergétique, information électronique NTIC).
La réalisation des études à long terme, des études d’alternatives de développement économique à long terme et les choix stratégiques qui en découlent aux niveaux macroéconomique et sectoriel. Ces études identifieront également de nouveaux sentiers pour une croissance économique durable.
Cette Planification stratégique orientera une programmation des actions de l’Etat couvrant à la fois les dépenses publiques de fonctionnement et d’investissements publics et l’ensemble des instruments d’orientation et d’incitation de l’Etat. Une coordination et une meilleure intégration de la programmation pluriannuelle des aides extérieures, notamment des Partenaires Techniques et Financiers-PTF. Cette programmation assurera la transparence et la cohérence de la gestion des ressources publiques tout en réalisant également l’allocation de ces ressources financières et humaines en appui aux politiques macroéconomiques et sectorielles retenues pour l’atteinte des objectifs de long terme.
Elle consiste à la traduction du plan à moyen termes en des actions de développement à travers la programmation pluriannuelle des actions de l’État (PIP, les mesures de politiques économiques).
Une attention particulière sera portée à une évaluation judicieuse des projets de développement pour renforcer l’efficacité de l’allocation des ressources et des investissements. Une coordination et une harmonisation devront être assurées avec l’évaluation des investissements privés éligibles au bénéfice des incitations financières et aux agréments prioritaires de l’État.
La Budgétisation : elle consiste à l’allocation des ressources, internes et externes, aux investissements publics.
Analyses & Prévisions Macroéconomiques
Ouverte à une économie mondiale de plus en plus dynamique, la Direction de l’Économie et du Plan est engagée à procéder à des analyses macroéconomiques. Il s’agit d’élaborer un cadre macroéconomique et financier qui explicite les contraintes et les perspectives, évalue les impacts des politiques et réalise la cohérence des politiques, de la mobilisation et de l’allocation des ressources.
Ce cadre macroéconomique global, cohérent avec les Budgets économiques, constituera avec ceux-ci un cadre de coordination de la politique économique, un cadre stratégique de réduction de la pauvreté et un instrument d’ajustement et de cheminement vers le long terme retenu. Cette planification donnera également un cadre approprié aux interventions du secteur privé et des partenaires au développement. Des mécanismes de suivi et d’évaluation des politiques seront déterminés.

Plus que jamais la bonne gouvernance s’impose à tous les niveaux pour accélérer le développement. Dès lors, une bonne exécution des politiques et actions de développement assurera l’atteinte des objectifs et le progrès.
La planification développera des mécanismes de suivi, d’inspection et de contrôle, et d’audits pour évaluer la qualité et la performance des interventions de l’État, proposer des mesures correctrices appropriées et promouvoir l’amélioration des capacités et des systèmes de gestion.
L’efficacité du processus impose la mise d’un dispositif de suivi/évaluation fondé sur un dispositif d’indicateurs mesurables et vérifiables qui garantissent l’efficacité du développement.
Régulation du marché des Assurances
L’assurance est une opération par laquelle une personne (l’assureur) s’engage à réaliser une prestation, dans le cadre d’un contrat d’assurance, au profit d’un autre individu (l’assuré) lors de la survenance d’un risque et moyennant le paiement d’une cotisation ou d’une prime. Le risque constitue l’objet de l’assurance. Un assuré contracte une assurance pour se prémunir contre des événements dommageables (maladie, incendie, vol, décès…) ou contre les risques liés à certains objets qu’il possède (automobile, habitation…).
Le marché national est composé de deux sociétés d’assurances de droit national et un groupement d’intérêt économique GIE dénommée Pool assurances.
Les produits commercialisés sont : l’assurance responsabilité civile automobile, l’assurance contre l’accident et la maladie, la responsabilité civile générale, l’incendie, le transport, les risques divers.
L’activité de l’assurance à Djibouti est régie par des textes de lois et décrets dont la sous-direction des assurances et du Suivi du secteur financier veille rigoureusement la stricte application de ces textes.